SCIENCE ECONOMIE fsjes AGADIR section B

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Nouveauté: 

 

 

Résultats de la Session Ordinaire
de la période Automne 2012-2013

 

Rigolant

 

Ici

http://www.fsjes-agadir.org/resultats2013/index.htm

 

Bon courage Clin d'œil

 


 

PV de Présélection pour accès au cycle doctoral

au titre de l’année 2012-2013 

  1. (Les candidats présélectionnés sont convoqués pour passer un entretien oral (présentation du projet devant le jury) qui aura lieu dans les locaux de l’établissement le mercredi 13 Février 2013 à 9H.

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  3.   

    Les sciences économiques, font partie des sciences humaines et sociales qui étudient l'allocation des ressources rares à des fins alternatives. Autrement dit, selon l'économiste et homme politique Raymond Barre, « la science économique est la science de l'administration des ressources rares. Elle étudie les formes que prend le comportement humain dans l'aménagement de ces ressources ; elle analyse et explique les modalités selon lesquelles un individu ou une société affecte des moyens limités à la satisfaction de besoins nombreux et illimités » (Economie politique, PUF, 1959).

    En réalité, il n'existe pas une seule définition de l'économie, mais plusieurs définitions, chaque définition renvoyant à des réalités sous-jacentes différentes. En effet, la science économique peut s'appliquer à de nombreux domaines (économie financière, internationale, politique, industrielle, du travail et des ressources humaines, publique, de la santé, de l'environnement, de l'éducation, etc.) être appliquée de différentes manières (méthode économétrique, microéconomique, macroéconomique, etc.) et y rechercher des objectifs différents (efficience, égalité, etc.). Karl Polanyi distinguait par exemple deux sens du terme économique : le sens substantif (l'économie est une science empirique qui étudie des procès institutionnalisés) et le sens formel (l'économie est une science déductive qui étudie l'action rationnelle) ; ce dernier sens se rapproche beaucoup de la conception qu'en avait Ludwig von Mises.

     

     

    L'idée de science économique chez les auteurs grecs

    Économique est un mot grec qui apparaît comme titre de deux traités, l'un de Xénophon, l'autre d'Aristote, dont l'objet est la connaissance et la formulation des lois (« nomos ») permettant d'optimiser l'utilisation des biens d'une maison (« oikos »), considérée comme unité collective de production d'une famille élargie ou d'un clan. La richesse est considérée du point de vue de l'abondance des biens produits et de leur utilité, non de l'accumulation de monnaie par l'usure ou le négoce dont les procédés font l'objet d'une autre discipline qu'Aristote appelle chrématistique (de khréma (la richesse) et -atos (degré superlatif)) et qu'il considère comme des activités stériles, voire déshonorantes dans l'Éthique à Nicomaque). L'Économique est explicitement distingué de la Politique, laquelle fait l'objet d'un autre traité d'Aristote et vise à établir l'harmonie et la justice entre les différentes classes de personnes et de familles qui constituent la cité.

    La naissance de la science économique moderne

    L'idée d'une science économique est présente dés 1768 dans un écrit du physiocrate Pierre Samuel du Pont de Nemours intitulé De l'Origine et des progrès d'une science nouvelle1 et va de pair avec la volonté de découvrir des lois valables sous tous les climats et dans tous les pays.

    John Ramsay McCulloch dans son livre Principles of Political Economy de 1825 voit la science économique aussi certaine que toute science fondée sur les faits et l'expérience2.

    En 1917 Edwin Cannan sera très critique envers l'école anglaise d'économie politique d'avant Stanley Jevons et Alfred Marshall et soutiendra que seuls les outils issus de l'approche marginaliste (école néo-classique) ont permis à l'économie devenir une science 3

    Microéconomie et macro-économie

    Une définition microéconomique

    Les choix des acteurs sont réalisés en fonctions des coûts d'opportunité. Par coût d'opportunité, il faut entendre la valeur du renoncement. Comme énoncé plus haut, il est difficile de donner une définition rationnelle à certains concepts économiques, car il y a autant de définitions que d'auteurs. Mais, dans une approche définitionnelle, la microéconomie est la partie de l'économie qui étudie le comportement individuel des agents économiques, elle traite des questions telles que la richesse et donc le profit, l'énergie nécessaire pour une industrie, la pauvreté etc.

    Par ailleurs, un agent économique désigne toute personne morale ou physique qui participe à une activité de consommation, de production ou d'épargne.

    Une définition macroéconomique

    La macroéconomie est l'étude de l'économie envisagée dans sa globalité, sous forme d'agrégats. Elle étudie les choix des individus (tous et non un seul), des entreprises et desgouvernements sur l'économie nationale et mondiale.

    L'analyse macroéconomique étudie en particulier les questions relatives à des indicateurs, représentatifs de la santé économique4 : Produit Intérieur Brut et Revenu national brut, consommation globale, épargneinvestissementsinflationtaux de chômageindicateur de développement humainseuil de pauvreté

    Par la comptabilité nationale, elle est une partie de l'économie politique dans le vaste champ de la philosophie politique et de l'anthropologie. [Source ?]

    L'économie internationale, qui étudie les relations économiques entre pays et certaines caractéristiques de la mondialisation économique, fait partie de la macroéconomie.

    Science économique et société

    Rôle et responsabilité des économistes

    Article connexe : indépendance des économistes financiers.

    Le rôle des économistes est d'une part d'analyser comment la société humaine produit ses richesses et les répartit, et d'autre part de proposer des explications et des possibilités d'amélioration à certains dysfonctionnements économiques et sociaux. Ils peuvent aussi réaliser des études pour estimer les effets d'une loi ou d'un projet de loi. Les résultats de ces études (qui peuvent être contradictoires d'un modèle à l'autre) sont parfois utilisés par les gouvernements pour réguler l'activité économique.

    L'économie a donc des liens avec la philosophie politique, et elle a un enjeu social considérable, en particulier en ce qui concerne la répartition des richesses dans la société.

    À ce titre la responsabilité des économistes fait question : si leurs propositions sont si importantes pour la société, doivent-ils être tenus pour responsable en cas d'échec ? Hayekl'exprima en écrivant qu'un économiste qui n'est qu'économiste devient nuisible et peut constituer un véritable danger.

    Enjeux écologiques

    Depuis la fin du xxe siècle, l'économie a aussi un enjeu écologique. En effet, l'impact des activités humaines sur les ressources naturelles (déforestationénergies fossiles,minerais) et sur l'équilibre de la planète (climatbiodiversité...) posent la question du développement durable. Réciproquement, l'écologie devient un enjeu économique, par l'activité qu'elle génère (recyclagedépollution, etc).

    Des réflexions sont en cours, dans le domaine de l'économie de l'environnement, pour intégrer la mesure des activités liées à ces enjeux dans les grands agrégats économiques (PIB, etc.), sous forme d'externalités.

    La prise en compte des intérêts écologiques et des dégâts de l'activité économique sur l'environnement devient un enjeu majeur dans les choix d'investissements et la politique d'innovation et d'emploi à long terme. Les États qui s'engagent sur le plan multilatéral à réduire leurs émissions de CO2 mettent en place des réglementations pour encourager les entreprises et industries à investir dans les technologies non polluantes et se reconvertir dans des secteurs sobres en consommation d'énergies.

    Épistémologie

    L'économie est-elle une science ?

    La question du statut scientifique de l'économie est problématique et conduit certains auteurs à remettre en cause la scientificité de l'économie5.

    La présentation de l'économie orthodoxe montre que les recommandations dépendent toutefois amplement des hypothèses utilisées pour construire le modèle. Et très souvent, il s'agit d'hypothèses fortes : transitivité, continuité des préférences individuelles, convexité des fonctions d'utilité, maximisation des fonctions de production, marché pur et parfait, etc. Ces hypothèses sont jugées par beaucoup d'économistes hétérodoxes, et par des scientifiques de diverses tendances comme par exemple Benoît Mandelbrot, comme « irréalistes ». Il est vrai qu'elles n'ont jamais donné lieu à des confirmations empiriques très robustes, si bien que comme le faisait remarquer Karl Popper : « Le développement de l'économie réelle n'a rien à voir avec la science économique. Bien qu'on les enseigne comme s'il s'agissait de mathématiques, les théories économiques n'ont jamais eu la moindre utilité pratique »[réf. souhaitée].

    En fait, même si comme Léon Walras, de nombreux économistes ont eu l'ambition de trouver une définition commune à tous les modèles économiques, et de découvrir des lois capables d'expliquer et de prévoir l'ensemble des comportements des acteurs économiques, l'économie ne peut être définie comme une science exacte (selon la définition de Karl Popper) en raison de son caractère fondamentalement autoréférentiel : la connaissance d'une loi modifie le comportement des acteurs économiques qu'elle est censée décrire6.

    Ainsi d'après Claude Mouchot : « l'économie ne sera jamais « science normale » au sens de T.S. Kuhn ; l’unification des théories économiques ne se réalisera jamais, au moins dans une société démocratique ; il faut abandonner la référence à la physique et déterminer à nouveau frais le statut épistémologique de notre discipline »7.

    Cherchant à rendre compte du mouvement des sciences au xxe siècle, l'historien Eric Hobsbawm avance : « Bien qu'elle soit soumise à des impératifs de cohérence et de logique, la science économique a été une forme de théologie florissante – sans doute dans le monde occidental, la branche la plus influente de la théologie séculière – parce qu'elle peut être formulée, et l'est habituellement, de manière à échapper à toute espèce de contrôle [...] On n'a aucune peine à montrer ce que les écoles de pensée et les caprices de la mode en économie doivent à l'air du temps et au débat idéologique »8.

    Jacques Sapir fait, lui, remarquer que ce n’est qu’en … s’acceptant comme des chercheurs en sciences sociales que les économistes peuvent mettre fin à la crise de leur discipline9.

    Quelle épistémologie pour l'économie ?

    L'importance de l'épistémologie pour l'économie, comme pour toute discipline qui se veut scientifique, n'est pas à démontrer. Ainsi pour Jacques Sapir10 la question de la théorie de la connaissance sous-jacente à l'approche économique devient cruciale. Ce dernier souligne que la rupture avec le positivisme, (...) ce scientisme hérité du XIXe siècle, est bien le point d'achoppement principal en économie11.

    Claude Mouchot en appelle, quant à lui, à une véritable épistémologie de l'économie12. Il propose, dans son ouvrage Méthodologie économique13, une approche constructiviste de l'économie. Claude Mouchot note finalement la nécessaire multiplicité des discours en économie et en appelle à un retour du politique.

    Méthodologie économique

    Article détaillé : Méthodologie économique.

    Comme la plupart des sciences humaines, l'économie peut aborder son objet de deux points de vue complémentaires : elle est dite

    • positive lorsqu'elle s'attache à expliquer les conséquences des différents choix et à décrire la réalité de son objet.
    • normative lorsqu'elle prescrit une action, une mesure ou une route à suivre.

    On trouve d'autre part différentes méthodes utilisées par les économistes pour tester ou construire leurs théories. Les plus significatives sont sans doute :

    L'économie fait depuis longtemps (depuis les physiocrates) un large usage de modèles mathématiques. Cette utilisation des modèles est, pour les économistes, rendue nécessaire par le grand nombre de données qu'ils ont à traiter, et par la volonté d'en tirer des lois générales. Les économistes pensent ainsi que les méthodes mathématiques encourageraient les chercheurs à se concentrer sur l'essentiel, et rendraient l'exposition moins sujette aux ambiguïtés.

    À noter, les tenants de l'École autrichienne, pour des raisons épistémologiques, adoptent une démarche radicalement différente, de type axiomatico-déductive, et refusent de recourir à toute modélisation mathématique.

    Étude

    Domaines d'étude de l'économie

    Certains aspects de l'économie requièrent une attention particulière : le commerce, l'allocation des ressources, la concurrence et la monnaie.

    Plus généralement, l'économie est souvent divisée en deux grandes catégories :

    Les tentatives de réunion de ces deux branches ont été l'un des principaux moteurs de la pensée économique contemporaine, durant les années 1970 et le début des années 1980. Aujourd'hui, un consensus semble s'être formé chez les économistes orthodoxes autour de l'idée que la microéconomie constitue le fondement de la macroéconomie. Cette idée est cependant très contestée. Par exemple, un certain nombre de spécialistes en épistémologie économique, comme Claude Mouchot par exemple, réfutent cette idée de façon catégorique.

    Au sein de ces grandes divisions, on trouve des zones d'étude plus spécialisées, qui tentent de répondre aux questions du point de vue — plus large — de l'activité humaine.

    Peu à peu, les théories économiques ont trouvé des applications dans des contextes beaucoup plus vastes. En effet, on peut considérer que dans tout domaine où les individus sont confrontés à des choix — l'éducation, le mariage, la vie publique, etc. —, on peut trouver un aspect économique. La théorie du choix public (public choice theory) étudie comment une analyse économique peut s'appliquer à des domaines traditionnellement considérés comme étrangers à ce domaine. Et, de fait, les domaines d'investigation de l'économie chevauchent ceux d'autres sciences sociales, telles que la psychologie sociale, la politique, ou la sociologie.

    Ainsi, un aspect important de l'économie est l'étude de la manière dont des stimulants (les conséquences de différentes actions) peuvent affecter le comportement d'un individu ou d'un groupe. Les économistes pensent que les stimulants et les goûts personnels jouent un rôle important dans la préparation de la prise de décision. Ainsi, la psychologie, les sciences cognitives et la neurologie rejoignent l'économie et lui servent de matière à réflexion.

     

     

     

     

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